dimanche 26 novembre 2023

Cinabre de Nicolas Druart

 

Thriller - Sortie poche en mars 2023
Editions Harper Collins - Collection poche


Mon ressenti : un thriller haletant et glaçant !



Avant de commencer, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Harper Collins qui, via une masse critique organisée par Babelio, m'ont permis de découvrir ce roman.

Quatrième de couverture : Cinabre, c’est la couleur de l’hôtel le plus chic de Toulouse, étau de velours fréquenté par une clientèle fortunée. Un rouge minéral qui rappelle la couleur du sang.
L’Hôtel Ferdinand fut le théâtre d’un quadruple homicide dans les années 1980. Son directeur, Eugène Ferdinand, y massacra sa famille avant d’être abattu par la police. Tous sauf Richard, petit dernier miraculé qui décidera trente ans plus tard de rouvrir l’établissement…
Six anciens camarades de promo ont fui l’hôpital pour se lancer en indépendants, mais l’un d’eux disparaît après avoir soigné une cliente de l’Hôtel Ferdinand. Seul Elliot Akerman, infirmier sensible et sans concession, va partir à sa recherche.
Pendant ce temps, Toulouse vit sous la terreur d’un tueur qui attaque ses victimes au sabre. Pour le capitaine Aubert et son équipe, c’est le début d’un combat sans fin contre une hydre voilée par des nappes de sang.


Mon avis : J'avais entendu parler de ce livre à l'occasion de sa sortie en grand format mais comme je préfère lire en poche, j'attendais cette sortie avec impatience. J'ai eu la chance de gagner ce roman grâce à une masse critique organisée par Babelio, ce qui m'a permis de découvrir une histoire glaçante, mais terriblement addictive !

Nous faisons ici connaissance avec Elliot Akerman, un infirmier toulousain qui travaille avec des camarades de promo dans un cabinet qu'ils ont monté. Profondément gentil, Elliot s'inquiète de la disparition d'un de ses collègues et commence à le chercher. Mais a t'il raison d'entreprendre ces recherches ?
Dans le même temps, on suit le capitaine Aubert qui doit faire face à une série de mutilations, puis de meurtres, en plein Toulouse. Disposant de peu d'indices, le capitaine désespère de trouver celui qui sème la terreur en plein cœur de la ville rose...
Enfin, il y a cet hôtel, l'Hôtel Ferdinand, un lieu qui attise toutes les curiosités et les rumeurs dans la ville rose. Lieu craint, mais aussi objet de convoitise, que se passe t'il derrière ces murs ?

J'ai eu un vrai coup de cœur pour le personnage d'Elliot qui est, comme je le disais précédemment, un vrai gentil. Soucieux de ses proches et de ses patients, on sent qu'il a envie de bien faire. Pourtant, il semble incompris, notamment par ses collègues, et cette indifférence, à l'aube du confinement, ne serait-elle pas la pire des choses pour lui ? 
Concernant le capitaine Aubert, on est face, un peu, au cliché du flic qui bosse beaucoup trop, qui a vu son mariage volé en éclat et qui est obsédé par son affaire en cours. Néanmoins, Aubert est un flic qui, lui aussi, veut bien faire et croit en sa mission. Têtu et obstiné, il sera prêt à tout pour résoudre son enquête.
J'aimerais aussi vous parler de cet hôtel Ferdinand qui n'est pas seulement un lieu mais aussi un protagoniste de l'histoire. L'auteur arrive à créer une atmosphère malaisante et ce lieu semble avoir une âme, et des yeux. Les personnes qui y vivent sont toutes atypiques, et un peu bizarres, et c'est un vrai défi pour le lecteur de percer les secrets de cet endroit maudit.

Ce roman m'a mis la tête à l'envers. Tout d'abord, le fait que ça se passe à Toulouse, lieu où je vis, m'a permis de bien visualiser tout ce qui se passe mais surtout, cela donne une tension supplémentaire à l'histoire.  Ensuite, je trouve que dès les premières lignes, on est happé par cette histoire intrigante et sanglante. Néanmoins, j'ai mis un peu de temps à relier les différents éléments de l'histoire et je me suis même demandé si je n'allais pas être déçue. Rassurez-vous, cela n'a pas été le cas, tant les dernières cent pages sont folles. On va de rebondissement en rebondissement et l'auteur joue avec son lecteur jusqu'au bout. Petit bémol sur cette fin ouverte, qui est une chose que je n'aime pas trop. Sur fond de confinement, Nicolas Druart nous propose une intrigue angoissante, avec un message fort, qui amène à réfléchir sur nos pratiques au quotidien. Si vous aimez vous faire peur, n'hésitez pas à découvrir cette histoire très sombre et marquante.


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